Le tout commence avec la plante, qui est récoltée à un moment précis de sa croissance selon les qualités spécifiques recherchées. De plus, le moment de la récolte est aussi tributaire de la partie de la plante qui sera utilisée (feuille, écorce, fruit, fleur, racine, pousse). La cueillette des plantes prévues pour la phytothérapie doit être très précise, certaines plantes doivent être récoltées la nuit, à une saison bien spécifique, sans oublier que les phases de la lune entrent aussi en considération.
Vient ensuite le traitement de la plante, le plus souvent BIO-Vega utilise des plantes séchées. Le séchage est exécuté selon diverses méthodes dépendamment du principe actif recherché. Le séchage au soleil est le plus courant, les plantes sont déposées sur des paillis et exposées le jour au soleil et rentrées la nuit. Le paillis conserve suffisamment d’humidité pour permettre un séchage graduel. Certaines plantes dont l’obtention de certains principes actifs requièrent un séchage à l’ombre, les plantes sont alors disposées sur des claies à l’intérieur. Ces méthodes permettent de conserver les propriétés des différents constituants des plantes, notamment, les principes antibiotiques et enzymatiques qu'elles contiennent.
Certaines préparations utilisent les plantes directement, celles-ci sont alors broyées ou pulvérisées pour être intégrées dans les compositions. Il est cependant plus fréquent d’avoir recours à des extraits. Les méthodes d’extraction de BIO-Vega s’inspirent à la fois de méthodes traditionnelles et de la spagyrie, qui procède par la fermentation, la distillation et la calcination.
La macération en huile végétale est une des pratiques que nous privilégions pour extraire les vertus des plantes séchées et fraîches (certaines plantes perdant leurs propriétés au séchage).
La distillation à la vapeur d’eau est aussi largement employée pour extraire des principes actifs qui seront combinés (sous forme de distillat) aux plantes séchées qui s’en imbiberont. La distillation permet aussi de traiter les produits difficilement solubles tel que les résines et gommes naturelles. Les distillats qui en résultent sont exempts d’alcool.
Les résidus de la distillation sont récupérés pour être calcinés : c’est la calcination. Ce procédé permet d’extraire les sels minéraux et oligo-éléments des plantes et substances utilisées en distillation. Ces composés sont ajoutés et dissous dans les distillats, ce qui en augmente la complexité et l’efficacité.
L’exposition des méthodes de production des composantes de phytothérapie rend la parenté avec le domaine vinicole plus évidente : paillis, claies, séchage, macération, fermentation, distillation, sont autant de procédés communs aux deux univers.
Enfin, pour un dernier rapprochement entre les mondes du vin et de la phytothérapie, c’est le souhait que l’on s’adresse mutuellement : à votre santé !