Diabète, reprendre votre glycémie en main

Le diabète sucré est une maladie chronique provoquée par un trouble du métabolisme des glucides et caractérisée par un taux anormalement élevé de sucre dans le sang et les urines. Il peut endommager gravement les yeux, les reins, le cœur, les membres, et représente un risque en cas de grossesse. Sa fréquence continue de croître dans le monde, parallèlement au vieillissement des populations et des conditions de vie liées à l’alimentation très riche en graisses et en glucose et à la sédentarité.

 

LES DIFFÉRENTS TYPES DE DIABÈTE

On distingue généralement deux types de diabète sucré :

Le type I ou diabète insulino-dépendant (DID), qui portait autrefois le nom de diabète juvénile. Il touche surtout les enfants et les adolescents et ferait partie des maladies auto-immunes. Il représente de 10 % à 15 % des cas de diabète et son évolution est très rapide.

Le type II ou diabète non insulino-dépendant (DNID), également appelé diabète gras, se rencontre généralement chez des personnes de plus de quarante ans et son évolution est lente.

On n’observe très souvent aucun symptôme clinique et seuls des taux de glucose élevés dans le sang et les urines permettent de détecter la maladie. Chez un sujet sain, le pancréas sécrète une hormone, l’insuline, qui facilite la pénétration du glucose dans les tissus. Chez le diabétique, la pénétration du glucose ne s’effectue pas correctement, soit parce que la quantité d’insuline est insuffisante, soit parce que les récepteurs cellulaires du glucose ne sont pas efficaces. Le sucre s’accumule donc dans le sang et est évacué dans les urines.

On parle de diabète lorsque cette glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1,26 g/l (ou 7 mmol/l). Parfois, une deuxième prise de sang est nécessaire afin de confirmer les résultats obtenus.

 

LES FACTEURS DE DIABÈTE

Le diabète est considéré comme un trouble dont les origines sont multiples. On pourrait notamment citer :

Le surpoids

Le manque d’exercice

L’alimentation dite "industrielle"»

L’intempérance alcoolique

Le tabagisme… ainsi que son arrêt !

Un petit poids de naissance

Le diabète maternel pendant la vie intra-utérine

Le stress chronique, qui peut aboutir au "burn out" (épuisement physique, émotionnel et moral)

Le manque de sommeil

La dépression chez l’homme

 

LE TRAITEMENT DU DIABÈTE

En règle générale, une fois posé le diagnostic du diabète, on ne prescrit pas de médicaments immédiatement. Le traitement vise à maintenir une glycémie normale. Les personnes diabétiques peuvent ainsi mener une vie normale et échapper aux éventuelles complications à long terme

Dans les cas où la production d’insuline est faible ou nulle, le traitement consiste à injecter de l’insuline et à suivre un régime alimentaire adapté. Il faut alors prendre des repas et des collations tout au long de la journée afin de ne pas "noyer" l’apport d’insuline et consommer des aliments contenant des polysaccharides (qui augmentent la glycémie plus lentement) plutôt que des sucres simples comme le saccharose, le fructose et le lactose, petites molécules rapidement disponibles pour l’organisme, qui augmentent rapidement la glycémie.

Dans les cas de diabète de type II, dont la majorité des malades accusent au moins un excès de poids modéré, le traitement consiste essentiellement à suivre un régime alimentaire, à perdre du poids et à faire du sport. La perte de poids semble en partie diminuer la résistance tissulaire à l’insuline. Si la glycémie demeure élevée, le traitement peut également comporter des injections d’insuline ou la prescription de médicaments hypoglycémiants ou antidiabétiques comme les biguanides et les sulfamides hypoglycémiants permettant d’abaisser le taux de sucre.

Certains patients diabétiques sont munis d’une pompe à insuline qui distribue des quantités d’insuline appropriées aux besoins de l’organisme. Ces pompes permettent un meilleur contrôle de la glycémie, mais on observe parfois des complications sérieuses comme une cétoacidose ou une infection au niveau du site d’injection.

Dans les cas de diabète de type I, l’absence de traitement peut être rapidement fatal. Il s’accompagne d’une sensation de soif intense, d’une perte de poids et d’une fatigue importante. Le glucose tissulaire ne fournissant pas suffisamment d’énergie à l’organisme, celui-ci commence à utiliser les graisses. Ce phénomène contribue à faire augmenter le taux de cétones dans le sang et l’augmentation de l’acidité sanguine affecte la respiration.

Avant la découverte du traitement à base d’insuline dans les années vingt, les patients mouraient généralement d’un coma diabétique. Dans les deux types de diabète, la persistance d’une glycémie élevée peut entraîner des troubles dont les conséquences sont difficiles à maîtriser. En cas de grossesse, un diabète non traité augmente le risque de mortalité du fœtus ou d’anomalie congénitale. En l’absence de traitement, la longévité d’une personne diabétique est réduite d’un tiers.

 

LES COMPLICATIONS DU DIABÈTE

Le diabète est responsable de nombreuses complications. Le diabète est responsable de rétinopathies et représente la première cause de cécité avant 50 ans. Il peut engendrer des atteintes des artères (arthériopathie) et des nerfs (neuropathie) des membres inférieurs, cause d’une mauvaise irrigation et de problèmes de podologie. Ceux-ci peuvent être corrigés par le port de semelles thermo-moulées. Certaines nécroses conduisent à des amputations d’orteil, de pied, ou de jambe.

 

LA PRÉVENTION DU DIABÈTE

 

Alimentation

 

Dans le traitement du diabète, la célèbre maxime d’Hypocrate : "Que ton aliment soit ton premier remède" occupe la première place. Il ne s’agit pas de supprimer tous les sucres de son alimentation comme on l’a longtemps laissé croire. Une telle attitude favorise les envies et les excès (avec surconsommation de lipides et de protéines). Il s’agit de tenir compte impérativement de l’indice glycémique des aliments et de consommer les « bons » sucres. Bien s’alimenter est EN EFFET essentiel pour obtenir un bon contrôle de sa glycémie.

En pratique, il faut donc privilégier les aliments dont l’indice glycémique est le plus bas possible : céréales complètes, légumes secs, graines germées notamment eu égard à leur faible teneur en glucides et à leur richesse en fibres, vitamines et sels minéraux. Le régime méditerranéen peut être un bon modèle à suivre car il est essentiellement composé de fruits et de légumes frais, de produits céréaliers à grains entiers, de légumineuses, de noix, de graines et d’huile d’olive. Notons également qu’il existe des « super-aliments » parfaitement adaptés au diabétique, dont en premier lieu l’ail et l’oignon dont on usera et abusera au quotidien dans les menus.

On proscrira en revanche le sucre blanc, les pâtisseries du commerce, l’alcool, les sodas, les plats cuisinés, les frites, les carottes (surtout si elles sont cuites), les betteraves…

Enfin, on consommera avec parcimonie des aliments à indice glycémique intermédiaire comme le maïs, le riz, le miel ou les bananes.

 

Activité physique

Dans tous les cas, une activité physique favorise un équilibre glycémique stable et prévient les complications cardio-vasculaires. La perte de poids chez les sujets en surcharge pondérale permet d’améliorer la glycémie. Ceci rend nécessaire un régime hypocalorique avec diminution des apports en glucides et en lipides mais plutôt riche en fibres.

 

QUAND LA SCIENCE CONFIRME LES SAVOIRS TRADITIONNELS

Associée à une alimentation variée et équilibrée, une complémentation nutritionnelle peut s’avérer intéressante pour mieux contrôler la glycémie :

Le chrome, sous forme de pidolate, et le zinc stimulent l’activité de la tyrosine kinase, enzyme régulatrice de l’activité du récepteur à l’insuline. Cette action combinée permet de réduire l’hyperglycémie et améliore la qualité du cholestérol (augmentation du HDL-cholestérol).

Le fenugrec est fortement recommandé dans un régime diabétique. En effet, le fenugrec est une excellente solution pour aider à contrôler la glycémie grâce à sa teneur en galactomannane, une fibre végétale soluble naturellement présente dans le fenugrec. Cette fibre ralentit la digestion et l'absorption de glucides (sucres) dans le sang. Le fenugrec contient également des acides aminés clés qui sont impliqués directement dans la production d'insuline. De plus, les graines de fenugrec aident à améliorer la façon dont le corps utilise le sucre et à moduler la quantité d'insuline libérée en fonction des besoins fluctuants de l'organisme.

La curcumine a à ce jour été étudiée en profondeur afin d'élucider le rôle qu'elle joue dans la réduction et la régulation des taux de glucose sanguin. D'ailleurs, une étude particulièrement importante, qui fut publiée dans le journal de l'American Diabetes Association, Diabetes Care, a démontré que l'extrait de curcuma peut définitivement prévenir le développement du diabète de type 2 chez les pré-diabétiques, 100 % du temps. Ceci est un exploit remarquable qu'aucun autre médicament pharmaceutique approuvé par le FDA pour le traitement du diabète de type 2 n'a pu accomplir. En effet, le curcuma réduit la glycémie si efficacement, qu'il est généralement déconseillé aux patients diabétiques qui utilisent déjà des médicaments pour traiter l'hyperglycémie ; à moins bien sûr, d'un ajustement de dose en consultation avec son médecin. De plus, le curcuma peut également adresser d'autres symptômes classiques du diabète, tels que la soif excessive et les mictions fréquentes.

 

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