Comment prévenir et soulager les dérèglements de la thyroïde ?

Ce n’est pas un hasard de la nature si la glande thyroïde se situe au niveau du cou puisqu’elle assure l’équilibre entre le haut et le bas du corps, entre la tête avec nos pensées intérieures et le corps avec nos actions extérieures. Elle est la glande de notre métabolisme et elle a l’énorme pouvoir de nous faire fonctionner en surrégime ou au contraire au ralenti en fonction de nos émotions. Je pourrais résumer l’essentiel du décodage biologique des troubles de la thyroïde en un seul mot : le temps.

La thyroïde, située dans l’avant du cou, est une glande qui fabrique des hormones riches en iode. Les deux principales hormones sécrétées par la thyroïde sont :
la T3 (triiodothyronine)
la T4 (tétra-iodothyronine ou thyroxine)

Toutes deux comprennent le terme « iodo », car l’iode est un de leur composant, indispensable à leur production. La quantité d’hormones produites est sous le contrôle d'autres glandes, situées dans le cerveau : l’hypothalamus et l’hypophyse. L'hypothalamus commande à l'hypophyse de produire l'hormone TSH (pour thyroid stimulating hormone). À son tour, l’hormone TSH stimule la thyroïde pour qu’elle produise les hormones thyroïdiennes, dont la T3 et la T4.

Ce n’est pas un hasard de la nature si la glande thyroïde se situe au niveau du cou puisqu’elle assure l’équilibre entre le haut et le bas du corps, entre la tête avec nos pensées intérieures et le corps avec nos actions extérieures. Elle est la glande de notre métabolisme et elle a l’énorme pouvoir de nous faire fonctionner en surrégime ou au contraire au ralenti en fonction de nos émotions. Je pourrais résumer l’essentiel du décodage biologique des troubles de la thyroïde en un seul mot : le temps.

Les personnes souffrant d’affections de la thyroïde ont un problème avec le temps. Si j’ai le sentiment que le temps va trop vite, que tout va trop vite, que je suis étouffé par ma vie, je risque l’hyperthyroïdie. Au contraire, si j’ai le sentiment que le temps s’écoule trop lentement, si j’ai une tendance à la résignation ou une attitude de victime face aux événements, je risque l’hypothyroïdie.

 

LES PRINCIPALES AFFECTIONS DE LA THYROÏDE

 

L'hypothyroïdie

L'hypothyroïdie, c’est le ralentissement. L'hypothyroïdie est due à une sécrétion trop faible d'hormones thyroïdiennes dans notre organisme à cause d’un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde. Les symptômes sont :
diminution du rythme cardiaque,
prise de poids inexpliquée,
grande frilosité,
constipation,
  manque d'énergie,
asthénie générale aussi bien physique qu’intellectuelle.

 

L'hyperthyroïdie

L'hyperthyroïdie, c'est l'accélération. L'hyperthyroïdie est due à une trop grande sécrétion d'hormones thyroïdiennes dans notre organisme. Cet excès d’hormones entraîne une accélération de tous les métabolismes : tout fonctionne trop et trop vite. Les symptômes sont surtout nerveux (anxiété, agitation, irritabilité, tremblement des mains) et cardiaques (palpitations, tachycardie, extrasystoles). On observe également une perte de poids inexpliquée, de la fatigue musculaire, des transpirations excessives ainsi que des diarrhées fréquentes.

 

Le goître

le goître peut révéler une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie. Le mot goitre désigne un volume thyroïdien supérieur à la normale. Il existe trois sortes de goître :

goître sécrétant trop d'hormones thyroïdiennes.

goître sécrétant trop peu d'hormones thyroïdiennes.

goître simple ne sécrétant ni trop, ni trop peu d'hormones thyroïdiennes.

 

Les nodules thyroïdiens

Un nodule est une sorte de boule plus ou moins volumineuse fixée sur la glande thyroïde, que l'on détecte à la palpation. Dans 90 à 95 % des cas, il ne contient pas de cellules cancéreuses. Une cytoponction permet d'en déterminer le caractère bénin ou malin. 

 

COMMENT DÉTECTER UN PROBLÈME DE THYROÏDE

On peut détecter une hypoactivité ou une hyperactivité de la glande thyroïde par une prise de sang permettant de mesurer le taux de TSH dans le sang.

En cas d’hypothyroïdie, le taux de TSH est élevé, car l’hypophyse réagit au manque d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4) en sécrétant davantage de TSH. Par ce moyen, l’hypophyse tente de stimuler la thyroïde pour qu’elle produise plus d’hormones.

En situation d’hyperthyroïdie (lorsqu'il y a trop d’hormones thyroïdiennes), l’inverse se produit : le taux de TSH est bas parce que l’hypophyse perçoit l’excès d’hormones thyroïdiennes dans le sang et cesse de stimuler la glande thyroïde.

Même au tout début d’un problème thyroïdien, le taux de TSH est souvent anormal.

 

L'HYPOTHYROÏDIE

 

Que se passe-t-il ?

L'hypothyroïdie est due à une sécrétion trop faible d'hormones thyroïdiennes dans notre organisme à cause d’un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde.

Au Canada, environ 1 % des adultes souffrent d'hypothyroïdie, les femmes étant 2 à 8 fois plus touchées que les hommes. La prévalence de la maladie augmente avec l’âge, pour atteindre plus de 10 % après 60 ans. En France, 3,3% des femmes et 1,9 % des hommes sont touchés par l’hypothyroïdie (source : HAS : synthèse des recommandations professionnelles 2007).

Le traitement classique de l’hypothyroïdie consiste à remplacer les hormones manquantes par la prise d'hormones de synthèse (Levothyrox®).

Non traitée, la maladie peut avoir des conséquences graves à long terme. Chez l'adulte, un myxoedème, une forme grave d'hypothyroïdie, peut survenir. Les symptômes du myxoedème sont un visage bouffi, une coloration jaune et une sécheresse de la peau, qui semble épaissie. Dans les cas graves, certaines conditions (une infection, le froid, un traumatisme, une chirurgie, etc.) peuvent entraîner une perte de conscience ou un coma « myxoedémateux ». En outre, des études laissent croire que les personnes en état d’hypothyroïdie depuis plusieurs années sont plus à risque de maladies cardiovasculaires.

Chez l'enfant non traité, on observe des retards importants de croissance et de développement intellectuel irréversibles, appelés communément crétinisme. Un traitement adéquat entrepris rapidement permet généralement d'éviter les complications et les séquelles.

 

Les causes

Avant les années 1920, la carence en iode était la principale cause d'hypothyroïdie. L’iode est un oligoélément minéral nécessaire à la vie et à la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4. Depuis qu'on ajoute de l'iode au sel de table, cette carence est rare dans les pays industrialisés. Ce qui risque de changer puisque les autorités demande aux populations de limiter les apports en sel !

De nos jours, les principales causes d'hypothyroïdie dans les pays industrialisés sont les suivantes :

Une thyroïdite de Hashimoto, maladie auto-immune qui provoque la destruction de la glande thyroïde par le système immunitaire.

Un traitement à l'iode radioactif pour soigner une hyperthyroïdie ou une chirurgie pour enlever la glande thyroïde (en raison d'un nodule, d'une tumeur ou d'un cancer à la thyroïde) engendre une hypothyroïdie permanente dans environ 80 % des cas.

Une thyroïdite post-partum.

 

Les personnes à risque

Les femmes âgées de plus de 50 ans.

Les personnes qui ont des antécédents personnels ou familiaux de maladie de la thyroïde ou de maladie auto-immune (diabète de type I, maladie coeliaque, l’arthrite rhumatoïde, etc.).

Les femmes qui ont enfanté au cours de l’année.

 

Les symptômes

Manque d'énergie et de fatigue.
Troubles du sommeil.
Difficulté de concentration.
Peau et cheveux secs.
Dépression.
Sensibilité à la température froide.
Périodes fréquentes et lourdes.
Douleurs articulaires et musculaires.

La fatigue est le premier symptôme d’un problème de thyroïde. L’asthénie (épuisement général sans avoir fait d’effort) se rencontre dans 99 % des cas d’hypothyroïdie.

 

Les facteurs à risque

Le tabagisme durant l’allaitement notamment.

Des carences nutritionnelles, particulièrement en iode, en sélénium et en zinc.

Un excès d’iode.

La prise de certains médicaments, comme le lithium, l’amiodarone ou des médicaments permettant de traiter l’hyperthyroïdie.

Une consommation très abondante d’aliments goitrogènes : ce sont principalement les crucifères (le chou de Bruxelles, le chou, le chou-fleur, le brocoli, le chou frisé, les feuilles de moutarde, le rutabaga, le radis, le raifort, etc.), le manioc, les patates douces, les graines de soya, les arachides et le millet.

 

Nos conseils santé

 

Alimentation

Pour produire des hormones thyroïdiennes, la thyroïde a besoin d’une quantité suffisante d’oligoéléments, plus particulièrement d’iode, de sélénium et de zinc. Une carence en l’un de ces éléments peut ralentir le fonctionnement de la thyroïde. Ainsi, il faudra privilégier les poissons de mer (thon, anchois, dorade, maquereau, morue, sardine), les fruits de mer (huîtres en tête de liste ), les algues et les noix du Brésil. Pour un bon apport en zinc, privilégiez plutôt du bœuf et des foies de veau, de bœuf ou de porc.

 

Exercice physique

La pratique régulière d'activités physiques améliorerait le fonctionnement de la glande thyroïde car cela incite la glande thyroïde à produire des hormones et augmente la sensibilité des tissus aux hormones thyroïdiennes. Il est d'autant plus important pour les personnes hypothyroïdiennes qui veulent se débarrasser d'un excès de poids.

 

L'HYPERTHYROÏDIE

 

Que se passe-t-il ?

L'hyperthyroïdie est due à une trop grande sécrétion d'hormones thyroïdiennes dans notre organisme. Cet excès d’hormones entraîne une accélération de tous les métabolismes : tout fonctionne trop et trop vite.

L’impact de cette augmentation d’hormones thyroïdiennes sur les tissus est appelé thyréotoxicose. Ce dysfonctionnement rassemble un ensemble de manifestations cliniques notamment cardiaques et neuropsychiatriques.

L’hyperthyroïdie touche entre 0,2 et 1,9 % de la population selon les pays. De plus, elle est 7 fois plus fréquente chez les femmes.

 

Les causes

Les raisons de dysfonctionnement de la glande thyroïde sont peu connues. Le terrain familial semble jouer un rôle. Mais elle peut être due à une maladie auto-immune de la thyroïde, la maladie de Basedow, une surcharge en iode souvent médicamenteuse, une tumeur de la thyroïde, ou un stade précoce d'une inflammation de la thyroïde.

 

Diagnostic

À l'examen, le médecin voit et palpe un goitre plus ou moins important, pouvant être soufflant et pulsatile. Une exophtalmie est retrouvée en cas de maladie de Basedow avec un "éclat tragique" du regard. Le cœur est rapide et des troubles du rythme sont fréquents (cardiothyréose).

 

Les symptômes

Anxiété.
Nervosité et irritabilité.
Difficulté à dormir.
Les yeux bombés « débordent » (chez les patients atteints de la maladie de Graves).
Cheveux cassants.
Perte de cheveux.
Irrégularités du rythme cardiaque (arythmie), en particulier chez les personnes âgées.
Modifications du cycle menstruel, y compris des saignements plus légers et des périodes moins fréquentes.
Croissance des ongles rapide.
Accélération du rythme cardiaque, généralement de plus de 100 battements par minute.
Tremblement des mains.

Les symptômes sont surtout nerveux et cardiaques. On observe également une perte de poids malgré l’augmentation de l’appétit, de la fatigue musculaire surtout dans les cuisses et les bras, des transpirations excessives ainsi que des diarrhées fréquentes. Attention : il ne faut pas nécessairement souffrir de tous ces symptômes pour que l’hyperthyroïdie soit diagnostiquée dans notre organisme. En effet, chaque personne est différente. Nous connaissons notre corps pour savoir quand quelque chose ne va pas. À vous donc d’être vigilants et à l’écoute.

 

Nos conseils santé

 

Alimentation

Inclure la vitamine A avec des aliments comme le jaune d’œuf, les anchois et l’huile de foie de morue.

Privilégier les aliments riches en vitamines B.

Inclure le foie dans le régime alimentaire pour la vitamine A, les vitamines B et le fer.

Inclure la vitamine C avec des aliments comme le kiwi, le poivron rouge, les agrumes, la papaye et le chou-fleur.

Réduire les graisses polyinsaturées comme les noix, les graines, l’huile végétale comme le soja, le canola et le coton, ce sont des aliments qui favorisent l’inflammation dans le corps.

Utiliser des huiles saines comme l’huile d’avocat, l’huile de noix de coco (pour gérer le cortisol élevé et renforcer la protection anti-virale), beurre (nourri à l’herbe), graisse de canard et l’huile d’olive pour réduire l’inflammation.

Retirer le gluten, le soja, les arachides et les solanacées du régime alimentaire et l’ensemble des aliments qui déclenchent l’auto-immunité.

Prendre la mélisse pour lutter contre la nervosité et l’anxiété.

Lutter contre l’inflammation avec le curcuma, des baies organiques, les acides gras oméga-3 et manger des légumes à feuilles vertes.

 

Gestion du stress

Réduire les niveaux de stress avec des activités comme le yoga, l’acupuncture ou la thérapie de massage relaxant.

 

Conseils de base

Ceux qui ont l’hyperthyroïdie ne devraient pas utiliser l’iode, car il pourrait saturer la thyroïde, ce qui va aggraver leurs problèmes.

Ajouter 10 milliards de probiotiques de qualité pour une flore intestinale saine.

Renforcer le système immunitaire avec un antioxydant puissant comme l’acide alpha-lipoïque.

Renforcer les glandes surrénales qui à leurs tour renforcent la thyroïde. Ils fonctionnent la main dans la main l’un avec l’autre.

Éviter les déclencheurs comme le stress, la consommation d’alcool, la caféine, le tabagisme, une mauvaise alimentation et les rayonnement (aéroports, radiographies).

 

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